Description

Des cliniques de la mort ont prospéré entre 1998 et 2001: des civils serbes étaient enlevés par des terroristes albanais, conduits jusqu’à des salles d’opération et endormis… De là, les organes des Serbes fraîchement prélevés voyageaient par voie aérienne dans des glacières jusqu’à des cliniques italiennes, suisses ou allemandes pour riches clients. Mais le Kosovo tout entier n’est-il pas le coeur volé de la Serbie?
Le coup de pied de l’âne! Sitôt dissipée la fumée des frappes aériennes de 1999, la Suisse neutre tient à se joindre aux 18 pays agresseurs de l’Alliance atlantique: la Swisscoy (acronyme de SwissCompany), qui peut compter jusqu’à 235 soldats, aide la KFOR à pacifier le Kosovo arraché à la Serbie dans le domaine des transports.
La Serbie ruinée par les sanctions et l’agression de l’OTAN a dû, à partir d’octobre 2015, gérer dans l’urgence l’afflux de plus de 150 000 migrants musulmans, afghans ou arabo-maghrébins. L’Occident, principal responsable du désastre, fait reposer le poids de ces migrations sur les Serbes mais se barricadera dès que sera déclenché le djihad en Serbie, en Macédoine, au Monténégro ou au Kosovo-Métochie.
2 février 2016. Le monastère de Visoki Dečani est la cible d’une nouvelle attaque terroriste à l’arme de guerre dans la nuit de samedi à dimanche. Quatre islamistes armés de kalachnikovs et de pistolets sont interpellés par des soldats de l’OTAN. Les trente moines demandent aide et protection. «The Caliphate is coming! »: cette inscription était déjà taguée en 2014 en anglais et en arabe sur le portail d’entrée du monastère.
Appuyé sur des documents irréfutables, le livre de Biljana Živković éclaire le drame du Kosovo et l’enjeu stratégique des Balkans. Si les Serbes gardent leur foi orthodoxe, la Russie, elle aussi nation du Christ combattant, pourra rééquilibrer par le panslavisme un monde déréglé par les Etats-Unis et leurs vassaux européens.